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Portrait centré: Gilles Guillamot


Gilles Guillamot

Hagetmau (40700), Landes


Parle-nous de ta formation :

– Bac ES à Nantes,
– DUT multimédia (SRC) à Dijon
– Année en communication-marketing en Italie
– Licence Pro dans l’audiovisuel numérique
J’ai fait des études que j’ai voulu plutôt courtes et orientées filière pro, pour m’insérer rapidement dans la vie professionnelle.

Parle-nous de ton emploi :

Community Manager, au sein d’une TPE landaise

Ton rôle au sein du MoDem :

Après avoir été quelques mois délégué des JDem Landes, je suis depuis septembre 2015 président de la commission d’arbitrage des Jeunes Démocrates, l’instance en charge de gérer les élections nationales des Jeunes Démocrates, et de régler les litiges internes lorsqu’ils se présentent.
Deux fois candidat aux municipales, et aux régionales 2010, en Ile-de-France.
En outre, dans la campagne des régionales 2015, j’ai été en charge du community management pour les candidats landais engagés derrière Virginie Calmels, et attaché de presse.

Ton implication :

Adhérent UDF puis Modem depuis 2006, j’ai commencé mon implication aux JDem lors de campagne présidentielle 2007. Rapidement, dans les Hauts-de-Seine, je suis devenu délégué à la communication, puis secrétaire (num.2) d’une fédération départementale de plus de 800 adhérents.
Comme secrétaire fédéral, pour les JDem, je me suis tout particulièrement engagé sur le thème du logement étudiant en Ile-de-France. J’ai ensuite été élu au Bureau National des Jeunes Démocrates, en charge de la communication interne, et de certains grands événements (offre JDem pour hébergement et restauration Universités de Guidel, entre autre).

J’ai aussi un site Internet : www.alerte-orange.com

As-tu un modèle en politique :

Cette réponse ne plaira pas à tout le monde et pourra interpeller, mais 2 personnalités, de 2 courants bien différents, m’ont incité à m’engager en politique, en 2006. Les 2 ont pour point une certaine idée de la liberté, en politique.

Tout d’abord François Bayrou, pour sa ligne politique indépendante du bipartisme, affranchie, ancrée d’abord dans son territoire, et une vision modérée, moderne et pragmatique. Avec une grande culture générale : une chose qui, je crois, manque singulièrement chez bien des élus de notre pays.
Ensuite, j’admets avoir beaucoup d’admiration pour Christine Taubira. Non pas pour ce qu’elle défend, mais pour sa liberté de parole : affranchie des partis, elle ne compte pas sur eux pour progresser. Avec aussi une très grande culture, elle dit ce qu’elle pense, avec talent, sans élément de langage préécrit, quitte à ce que cela déplaise. Je ne suis pas d’accord avec elle sur tout, je n’accepte pas toujours le clivage que parfois, elle entretient ; mais j’ai beaucoup d’estime et de respect pour la manière dont cette dame fait de la politique.

Par la suite, j’ai découvert et très vite apprécié Jean Lassalle.
Sa vision de la France, des territoires, me semble être la plus à même pour répondre à l’inquiétude croissante des français, et sa méthode me semble la meilleure des méthodes pour réduire la prégnance de l’extrême droite dans nos territoires les plus ruraux et les plus déshérités.
Je suis persuadé que si la France n’était composée que de députés et sénateurs tels que lui, les français s’abstiendraient bien moins !
Aujourd’hui, c’est cette personnalité, de sa vision de la politique ancrée sur le terrain, loin des jeux politiques, qui m’inspire le plus.
Enfin, Charles de Gaulle, pour sa droiture d’esprit.

Comme anti-exemples, je réprouve toutes les personnalités qui tentent de fédérer leur parti politique, grand ou petit, avant de chercher à fédérer les français. Je réprouve toutes les attitudes sectaires ou refermées, et je réprouve tous ceux qui, quelles qu’en soient les raisons, ne mettent pas en corrélation leur parole et leurs actes. Ceux-là sont, de suite, discrédités à mes yeux. Et il y en a beaucoup !

Une citation :

Plusieurs m’inspirent :
« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu » B.Brecht
« L’ignorance est mère de tous les maux » F.Rabelais
« Si l’on pense tous la même chose, c’est que l’on ne pense plus rien » F.Bayrou

Pourquoi le centre :

Tout d’abord, je ne me définis pas comme centriste. Est-ce que je suis au centre ? Cette question m’est anecdotique. Je me définis d’abord comme démocrate, et fédéraliste.

La différence fondamentale que je fais entre centriste et démocrate, c’est que je ne me place pas sur l’échiquier politique : je défends tout ce qui me semble aller dans un sens pragmatique, raisonnable, et équilibré. Et je refuse le populisme, les idées faciles, les boucs-émissaires. Je condamne aussi toutes les luttes stériles qui gangrènent notre démocratie, et préférerais la collaboration de toutes les bonnes volontés, sans que la carte ou couleur politique d’untel ou untel soit un frein ou un atout. Tout cela, c’est bien évidemment compatible avec le centrisme ; mais je ne me définis pas comme centriste. Aussi se définir comme centriste, ce serait d’abord s’inscrire entre gauche et droite, 2 mots que je ne sais définir dans l’absolu.

Fédéraliste, aussi car j’estime qu’on ne pourra recréer du liant entre citoyens et élus, que si on décentralise au plus bas le maximum de décisions. J’estime aussi que l’échelon idéal des décisions est l’échelon régional, dans une Europe harmonisée, à la condition que les périmètres des régions soient décidés par les habitants eux-mêmes.
Pour que les citoyens aient l’impression d’être responsables de leur devenir chez eux, par leur expression démocratique. Qu’il y ait une réelle émancipation politique qui émane par le bas, plutôt qu’elle ne soit imposée par le haut avec une sensation d’écrasement, de soumission et surtout d’impuissance. Une idée du fédéralisme, au sens primaire du terme, pour revitaliser l’envie citoyenne et les initiatives économiques dans nos territoires.

Ces idées-là, je peux les défendre librement au MoDem, un mouvement que j’estime non pas centriste, mais central. Et je ne pourrais le défendre dans aucun autre mouvement politique.

 

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